L’ancien gardien suisse, membre de la garde personnelle du pape, a accordé une interview franche au journal de Bâle Schweiz am Sonntag, révélant des faits surprenants et scandaleux. Ainsi, le garde a déclaré qu'il avait à plusieurs reprises regardé et avait été victime de harcèlement sexuel de la part du personnel du Vatican.
Un garde du corps d'un ancien pontife affirme que le harcèlement sexuel au Vatican est chose courante. Le gardien a déclaré aux journalistes que pendant son travail dans l'État du pape, il avait été victime d'au moins 20 fois de harcèlement à la fois de prêtres ordinaires, d'évêques et même de cardinaux.
L'ancien garde suisse a décidé de confirmer ses propos par des faits et a raconté l'histoire de "Schweiz am Sonntag" qui lui était arrivée un jour de travail. Il s'est rappelé comment un membre important du clergé lui avait téléphoné une nuit et l'avait invité à se rendre dans ses chambres privées, situées à l'intérieur du Vatican. Quand le garde revint dans sa chambre, il y vit une bouteille d'excellent whisky, à laquelle était attachée une carte de visite de l'évêque et une invitation à dîner.
L’agent de sécurité a immédiatement rapporté tout ce qui se passait au commandant de la sécurité personnelle du pape, auquel il avait reçu une réponse inintelligible. Bientôt l'affaire fut étouffée et le gardien fut directement informé que tout le monde était au courant de ce qui se passait dans l'état papal et en particulier des préférences sexuelles anormales du clergé. Dans un entretien avec l'édition de Bâle, l'ancien agent de sécurité a résumé en affirmant que le Vatican était un véritable paradis pour les personnes d'orientation non traditionnelle.
Schweiz am Sonntag a contacté l'attaché de presse des gardes suisses du pape afin de préciser le bien-fondé de l'interviewé. Cependant, Urs Moser a simplement refusé de commenter, affirmant seulement que son unité ne traitait pas des commérages sur les gays, leur tâche consistait à former les gardes sur le plan religieux et militaire.
Ce n'est pas le premier scandale lié au Vatican et à son clergé d'orientation non traditionnelle. De plus en plus, les médias se concentrent sur l’Etat papal, où les rumeurs disent que les choses se déchaînent. Lorsque le prédécesseur du pape Francis Benoît a annoncé son intention de prendre sa retraite à l'hiver 2013, beaucoup ont affirmé que la décision du pontife n'était pas dictée par son âge vénérable, mais par un rapport remis au pape par une commission spéciale.
Ensuite, de nombreuses publications ont écrit que le rapport très secret contenait des informations sur l'orientation non traditionnelle de nombreux membres du clergé, y compris de hauts responsables du Vatican.
Le document, dont le Vatican officiel n’a pas réfuté l’existence, indique que certains dignitaires ne peuvent contrôler "leurs passions" et succombent à une "influence extérieure". Comme les journaux l'ont écrit en janvier dernier, le rapport citait des faits qui montraient que les évêques et même les cardinaux rencontraient des jeunes dans des salons de beauté, des villas privées et des appartements loués.